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 Rapport du 08/03/40 : La vierge maudite des Grisonnes

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AuteurMessage
Eden d'Auroréa
Admin
Eden d'Auroréa


Messages : 172
Date d'inscription : 11/10/2020

Rapport du 08/03/40 : La vierge maudite des Grisonnes Empty
MessageSujet: Rapport du 08/03/40 : La vierge maudite des Grisonnes   Rapport du 08/03/40 : La vierge maudite des Grisonnes EmptyDim 11 Oct - 13:15

Originellement écrit par Kriss.

Le papier du rapport est tacheté de cendres et pue le tabac, il y a même quelques petits trous brûlés sur le coins.

       
Citation :

       Mission : La vierge maudite des Grisonnes
       Lieu : Grisonnes
       Présents : Abigaïl, Kriss, Elias


       Ordre de mission : Aider une chevalière en traque
       Statut de la mission : En cours

       Rapport de mission :
 En fin d'après midi, un jeune homme nommé Julien Flaubert est venu au village pour demander l'aide des marchebruines. Il a déclaré qu'une paladin est venue à sin village pour traquer une créature, et qu'elle aurait potentiellement besoin d'aide.

Abigaïl et moi-même avons donc décollé à dos de griffon vers ledit village où nous avons pris contact avec la chevalière, une dénommée Anastasia Clairefontaine, de l'église de la Lumière. Elle nous a informé que le groupe qu'elle menait était tombé des griffes d'une meute de worgens, comme à notre propre arrivée aux Grisonnes. Elle nous a même proposé une rémunération pour notre aide, et nous avons quitté le village pour suivre les traces fraîches laissées par la créature.
Suivre les traces qui corrompaient le sol n'a pas été difficile, et après une petite randonnée nous avons sans mal trouvé le repaire de la chose. Celle-ci émanait d'une aura malsaine, et Clairefontaine a décidé malgré nous d'aller faire la reconnaissance soi-même alors qu'elle disposait d'une FURTIVE et d'une chamane capable de projeter son esprit pour y aller sans risques.

C'est sans surprises que nous avons entendu son dernier cri résonner dans les arbres, et nous avons couru pour lui porter secours. Hélas, elle était déjà en pièces quand nous sommes arrivés, et la créature, un genre de grand humanoïde fait d'os et de bois, était aux prises avec un espèce d'autre humanoïde lumineux avec des ailes.
Nous sommes restés en retrait pendant que les deux se battaient, et j'en ai profité pour récupérer les quelques possessions terrestres encore utilisables de la chevalière (son épée et son or en fait).
Le truc lumineux a été gravement blessé et a battu en retraite en s'envolant quand la créature d'os et de bois, elle aussi amochée nous a enfin remarqués.

Abigaïl a su faire distraction avec son griffon et quelques éclairs, et alors que l'horreur maudite semblait à bout, elle s'est enfuie avec une rapidité peu commune.
Nous l'avons poursuivie en vol, et après quelques minutes nous avons retrouvé une femme d'une vingtaine d'années, nue, qui tentait de s'enfuir avec la monture laissée par la chevalière, entourée des mêmes morceaux d'os et de bois de la créature.
Après avoir arrêté et maîtrisé la femme, nous avons pu l'interroger.

Elle nous a révélé s'appeler Belle, être une ancienne garde de Jaina Portvaillant, et avoir survécu à l'explosion de la bombe de mana à Theramore. Elle prétend avoir commencé à se transformer en cette chose à partir de ce moment là, tuant tout ce qui passait et ne pouvant mourir (ayant même essayer de se suicider pour y mettre fin), se réveillant sous forme humaine parfois. Elle raconte aussi que des aventuriers ont par deux fois tenté de mettre fin à sa malédiction, sans succès.

Après une autre tentative de fugue alors que nous débattions si la décapiter pourrait faire l'affaire, nous l'avons emmené, grâce au griffon, sur un promontoire rocheux où elle ne pourrait s'échapper. Elias a pu l'examiner, et a déterminé que le rubis qui était incrusté dans sa poitrine en était la cause très probable, mais que la malédiction était complexe et qu'il ne serait pas si simple de s'en débarrasser.

Malgré sa réticence, nous avons réussi à la convaincre de nous suivre, même si je doute que l'emmener au village était une si bonne idée. Abigaïl s'est occupée d'elle à notre retour, en la faisant passer une une pauvre âme perdue, sans révéler sa vraie nature au reste du village bien évidemment.

Affaire à suivre.


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