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 Rapport du 10/10/38 :la défense de Havreclos

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Halfjar Skaldhammer

Halfjar Skaldhammer


Messages : 88
Date d'inscription : 11/10/2020

Rapport du 10/10/38 :la défense de Havreclos Empty
MessageSujet: Rapport du 10/10/38 :la défense de Havreclos   Rapport du 10/10/38 :la défense de Havreclos EmptyDim 11 Oct - 13:26

La calligraphie de l'elfe est appliquée et régulière, le tout étant rédigé dans un commun parfait, avec un soin excessif frisant le perfectionnisme, à l'exception de deux malheureuses ratures perdues ici et là.

Citation :
Rapport du : 10/10/38
Mission : La défense de Havreclos
Lieu : Havreclos
Présents : Rell, Daniel Varenne, Kriss, Halfjar Skaldhammer, Ashkiel Aran'el

Ordre de mission : Protéger une ferme et le village de Havreclos d'une attaque de gnolls et de bandits.
Statut de la mission : Réussite

Rapport de mission :

Je vais commencer ce rapport en contant les événements survenus dans la journée, avant de détailler l'attaque survenue en début de soirée.


Marthilda, Martha, et Méli...

Dans l'après-midi, nous décidâmes d'arpenter le village afin d'en apprendre davantage à propos des disparitions de villageois survenues ces deux dernières semaines. Halfjar nous apprit que, durant sa veille nocturne, il avait eu l'occasion de constater de l'agitation dans une maison plus au fond de la bourgade.

Lorsque nous sortîmes de l'auberge de la Petite Goutte, Havreclos grouillait d'activité : la place principale était animée par un petit marché local, tandis qu'une file de locaux se pressait aux portes de la petite maison désignée par notre camarade Nain. Curieux, nous approchâmes de la file pour en apprendre davantage. En engageant la conversation avec un jeune homme qui avait, sans aucun doute, bien trop bu la veille au soir, nous comprîmes qu'il s'agissait là de la demeure de la guérisseuse et alchimiste du village, une dénommée Mathilda.

Nous patientâmes jusqu'à ce que notre tour d'entrer dans la petite bâtisse n'arrive. Pendant l'attente, Daniel pria Rell de s'éloigner pour ne pas effrayer les habitants, ce qu'il fit sans rechigner et avec beaucoup de bonne volonté. Lorsque la guérisseuse s'enquit de la raison de notre visite, Kriss nous servit de prétexte : après un combat à mains nues la nuit précédente, son œil valide se trouvait joliment arrangé d'un coquard qui devait lui gêner la vue. Mathilda nous invita à entrer tous les quatre, Rell s'étant donc absenté pour aller surveiller les pêcheurs près du lac.

Une fois à l'intérieur, les autres engagèrent des conversations dénuées d'intérêt sur le travail de l'alchimiste dans le village, qui nous apprit qu'elle traitait principale les veisalgies des soûlards et leurs potentielles fécondations des femmes de la bourgade.

Lassé par ces banalités, je décidai d'entrer dans le vif du sujet en la questionnant sur les antécédents médicaux des disparus, ce qui me valut un regard austère de notre Maître bien-aimé. Elle nous apprit donc que rien ne reliait particulièrement les villageois manquants, et qu'elle-même était persuadée que les événements des deux dernières semaines étaient l'oeuvre d'une quelconque magie sombre, sans détailler davantage à ce propos.

Elle offrit un baume pour soigner l’œil tuméfié de Kriss, et Daniel acheta pour nous cinq potions de soins élaborées, tout en lui promettant que nous lui ferions parvenir du sansam doré si l'occasion s'en présentait.

Lorsque toutes les questions furent posées, et toutes les réponses données, nous sortîmes et, alors que nous allions nous diriger vers le marché, Mathilda nous interpella pour nous demander un petit service assez simple : apporter un remède à une certaine Martha, habitant non loin. J'acceptai sans délais, ce qui me valut un nouveau regard réprobateur de la part de Daniel.
Note pour les nouveaux arrivants : ne prendre d'initiatives en présence de notre bon Maître, bien plus à même de prendre les décisions à notre place pour ce genre de missions capitales.

Nous nous rendîmes donc chez Martha, une petite demeure sur les hauteurs du village aux volets clos et à la porte fermée. Je toquai, mais personne ne répondit, jusqu'à ce que nous interpellions la mère de l'enfant malade à travers la porte. Elle ne fit qu’entrebâiller le battant, des chaines empêchant l'ouverture complète. Je lui donnai le sachet confié par Mathilda, et nous tentâmes de la convaincre de nous laisser voir l'enfant, d'abord en vain, avant que Daniel ne se décide à déployer son charisme légendaire qui ne put que subjuguer la pauvre femme, qui finit par céder.

Nous entrâmes donc dans cette lugubre masure plongée dans l'obscurité, à la tenace odeur de renfermé. Là, Martha se décida à nous dire la vérité : douze jours plus tôt, sa fille, Méli, avait annoncé froidement qu'elle devait s'en aller et qu'il ne fallait pas la retenir. La mère n'avait eu d'autres choix que de la garder enfermer chez elle, allant même jusqu'à la ligoter. Au lieu de nous prévenir des changements survenus chez l'enfant, elle eut la bonne idée de nous le montrer directement.

Lorsqu'elle déverrouilla la porte de la chambre où était retenue l'abominable best... l'enfant, c'est une créature vaguement humanoïde qui lui sauta au visage. Le corps nu, boursouflé, la gueule béante aux dents plates et acérées, les yeux recouverts d'une épaisse couche de peau, quelques doigts devenus griffes... Arthas lui-même aurait été répugné par le cancrelat qu'était devenu Méli.

Le petit monstre s'attaqua à nous, et je parvins à la maîtriser en lui engourdissant le corps d'une flèche de glace plantée dans l'épaule. Suite à cela, Daniel chercha à convaincre la mère de mettre fin aux jours de son enfant, mais face à l'étincelle de vie et de conscience que je sentais brûler en Méli, je m'y opposai avec fermeté. Il finit par céder, et décida à la place de vérifier si l'enfant était encore présente sous cet amas de chair.

Halfjar et Kriss retournèrent voir Mathilda afin de ramener de quoi tranquilliser l'aberration... la petite fille. Nous congédiâmes la mère, qui attendit à l'extérieur sous le regard attentif de Rell, tandis que notre estimé dirigeant se mit à jouer les chirurgiens, avec une expertise que je ne lui soupçonnais guère. Après des heures de découpe, nous parvînmes à débarrasser Méli de la majeure partie de ce cocon de chair boursouflée qui la recouvrait. L'un de ses yeux était encore valide et sans modification, tandis que l'autre ressemblait davantage à celui d'un céphalopode, ce qui ne nous laissa aucun doute sur l'influence du Vide dans la transformation de l'enfant. De temps à autres, je pus sentir la conscience de Méli, retranchée au plus profond d'elle-même et pervertie par une influence extérieur la poussant à désirer consommer de la viande crue. Ce sont ces brefs contacts qui me persuadèrent que la petite n'était pas perdue, et qu'il était encore possible de la sauver.

Lorsque tout fut terminé, nous laissâmes Martha entrer et serrer sa fille dans ses bras. Daniel tenta à nouveau de la convaincre de "mettre fin aux souffrances" de la chair de sa chair, et une fois encore, je m'y opposai pour les raisons évoquées un peu plus tôt. Nous convînmes que mère et fille resteraient enfermées chez elle pour éviter tout risque de propagation, et pour garantir la sécurité de l'une comme de l'autre, je me rendis aux écuries pour y trouver des chaînes.

J'eus le temps d'assister à l'arrivée d'un certain Valerio, que les enfants acclamaient comme un roi tandis qu'il leur distribuait à tous des bonbons. Je ne fis pas grand cas de lui, empruntant des chaînes à Erick, qui était absent pour le moment, pour retourner rapidement chez Martha. Une fois de retour chez elle, je l'aidai à enchaîner son enfant, enchantant les liens de manière à ce que, si Méli parvenait à les briser, elle se retrouverait gelée sur place l'espace d'une heure, laissant le temps à sa mère de lui administrer un peu du somnifère et de chercher de l'aide.



Un feu, d'ignobles hyènes et de la chair carbonisée.

En début de soirée, alors que Daniel avait prévu de relâcher Méli pour la suivre et ainsi trouver ce qu'il advenait des disparus, quelqu'un vint chercher du renfort : une ferme était en feu, à l'extérieur du village. Nous suivîmes les habitants jusqu'au lieu de l'incendie qui ravageait les deux bâtisses, mais bien vite, Rell sentit que quelque d'anormal, et pour cause : une odeur de hyène flottait dans l'air.

Alors que les villageois étaient occupés à tenter d'éteindre le feu, les rires malsains d'une trentaine de gnolls retentirent : ils chargeaient droit sur nous. Les locaux les plus courageux s'armèrent des outils qu'ils trouvèrent pour tenter de protéger les leurs en notre compagnie. La bataille fit rage un long moment, durant lequel nous reprîmes du terrain et le perdîmes successivement. Le-dit Valerio mentionné plus haut s'est battu à nos côtés, ainsi qu'Erick, le maître d'écuries, qui succomba aux attaques de nos adversaires.

Alors qu'une quinzaine de gnolls étaient encore en vie, Bagalboc vint nous prévenir en hurlant que le village était attaqué : ces perfides hommes-hyènes avaient coordonné leur attaque avec celles des bandits pour nous piéger tous. Nous nous hâtâmes d'achever nos derniers adversaires, avant de reprendre avec précipitation le chemin vers Havreclos.

Là-bas, la situation était critique : le pont était gardé par vingtaine bande de bandits dans laquelle se trouvait un gnoll massif armé d'une épée impressionnante, un colosse humain à deux épées, et cinq archers. Les villageois restants étaient retranchés dans l'auberge et l'autel de ville. Une autre troupe de bandits cherchaient à enfoncer les portes, menés par un autre colosse armé d'une masse.

Daniel envoya Kriss se charger du groupe dans le village tandis que nous autres devions débarrasser le pont. Les combats durèrent encore un moment. Halfjar jouait du marteau comme un chef, Daniel apparaissait et disparaissait dans des tours de passe-passe meurtriers, tandis que mes tirs percutaient nos ennemis sans leur laisser le temps d'esquiver.

Les archers furent la plus grande menace pour nous. Ils parvinrent à toucher notre bon Nain au torse et ratèrent mon visage de peu, ce qui eut le don de me mettre en rage. Je leur hurlai de colère qu'ils périraient dans les flammes, dans une promesse funeste. Et tandis que je préparais mon prochain coup, Daniel acheva l'homme aux deux sabres. Je profitai des quelques secondes de sidération qui suivirent la mort de ce petit chef de pacotille pour tirer ma flèche explosive sur le groupe de distants, et ainsi tenir ma promesse. Les flammes de l'explosion virent leur lécher la peau pour la faire fondre, ne laissant derrière elles qu'un amas de chair fondue et ou des corps carbonisés, en fonction de l'éloignement de chacun.

Les derniers bandits du pont en vie prirent la fuite face à la perte de leur chef et de leur soutient à distance, tandis que nous nous dépêchâmes d'aller porter assistance à Kriss. De son côté, elle se débrouillait parfaitement bien : apparaissant ici et là, derrière un ennemi, puis un autre, elle semait la confusion et la mort dans leurs rangs. Grâce à elle, Daniel put surprendre le colosse au marteau pour lui sectionner une artère fémorale. Le combat ne dura pas longtemps, mais le chef bandit eut tout de même le temps d'asséner un coup puissant à Daniel. Au vu du choc, je gage que l'arme devait être enchantée, et j'admire la rapidité avec laquelle le Maître de Marchebruine s'est accommodé de son état pour reprendre les devants. C'est notre camarade rôdeuse qui mit fin à cette ultime bataille, en enfonçant son sabre dans le dos de cet ennemi redoutable pour le paralyser en l'empêcher de nuire à nouveau.

Nous nous retirâmes pour soigner nos blessures et mettre en sécurité le chef des bandits, afin de pouvoir l'interroger plus tard sans qu'il ne subisse immédiatement le courroux des villageois. Et finalement, après un repas bref, nous retournâmes dans nos chambres pour prendre un peu de repos, épuisés par les longues heures de combat de la soirée.

Ashkiel Aran'el
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Rapport du 10/10/38 :la défense de Havreclos
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