Halfjar Skaldhammer
Messages : 88
Date d'inscription : 11/10/2020
 | Sujet: Rapport du 14/06/2018, Visite à Cergy-les-Hurlus  Dim 11 Oct - 13:16 | |
| - Citation :
- Rapport du : 16/06/38
Mission : Visite à Cergy-les-Hurlus.
Lieu : Cergy-les-Hurlus.
Présents : Daniel Varenne, Olivia Hanton.
Ordre de mission : Accomplir une quête pour l'un des villageois, et prendre des nouvelles de l'enquête en cours auprès du Sergent Ryan Grondeblé.
Statut de la mission : Réussite.
Rapport de mission :
Dans l'après-midi, Daniel est venu me trouver, me demandant de le rejoindre, avec ma monture, devant le Refuge des Embruns. Une fois Francis sellé, j'ai pris la direction indiquée, rejoignant mon officier.
De là, celui-ci a évoqué un village, Cergy-les-Hurlus, récemment aidé par les Marchebruine pour une affaire de banditisme orchestré par des adolescents, dont Damien Potauvard était le chef, selon les rapports et dossiers lus.
L'on m'a confié la mission d'accomplir une quête, en aidant l'un des villageois, et de prendre des nouvelles de l'affaire en cours auprès de Ryan Grondeblé, promu sous-officier depuis l'intervention des Marchebruine, à la garnison du village. Sur ces mots, nous nous sommes rendus au lieu-dit, situé à, environ, une heure du domaine.
Sur place, Daniel est allé rendre visite à la mère de Damien, dans une petite maisonnette, après m'avoir indiqué les lieux clés du petit hameau. De mon côté, j'ai observe un instant les alentours, à la recherche d'une personne nécessitant une aide quelconque.
Lors de ma rapide analyse de terrain, j'ai aperçu une vieille femme, accompagné d'un petit garçon, portant un sac de grain visiblement très lourd. Etant donné son âge avancé et son évidente difficulté à soulever sa charge, je me suis approchée d'elle dans le but de lui apporter mon aide. Vaillante, celle-ci a refusé, prétextant que sa fierté l'en empêchait, et, ne voulant pas paraître insultante ou grossière, j'ai préféré ne pas insister. J'ai, tout de même, pris le temps de l'observer, avant de me détourner, afin de vérifier son état et de lui porter secours si je la voyais défaillir. Mais, elle a continué son chemin tant bien que mal, une femme brave, à coup sûr.
Ensuite, j'ai repris mon étude des environs pendant quelques minutes avant de repérer, derrière moi, trois hommes se disputant, tout en ramassant le bois tombé à cause d'un équilibre précaire, se rejetant mutuellement la faute, avant de s'accorder sur le fait qu'un certain Philippe était en tort. Tout d'abord amusée par leur drôle de manège, je me suis finalement approchée d'eux, commençant moi-même à ramasser le bois, au sol, avant de leur proposer de cesser leurs querelles et de se mettre au travail ensemble, prétextant que cela serait, sans doute, plus rapide. La corvée de bois fut épuisante, mais vite achevée.
Une fois remerciée, j'ai quitté les lieux pour me diriger vers la garnison. Sur le chemin, j'ai recroisé la vieille femme. L'enfant qui l'accompagnait avait déserté, et elle semblait davantage lutter pour porter ce sac. Courtoise, je l'ai abordée, à nouveau, et je lui ai adressé quelques mots. Quelle erreur ! La pauvre ne m'ayant pas vu venir manqua de chuter en arrière, accablée par la surprise. Fort heureusement, elle fut rattrapée à temps par mes soins, alors que je m'excusais, gênée par la situation. Finalement, épuisée, elle a accepté que je porte le paquet jusqu'à la garnison, là où il devait être livré.
J'ai donc poursuivi mon chemin vers le bâtiment militaire, déposant le sac de grain devant celui-ci, et frappant à la porte. Ryan Grondeblé m'a ouvert et m'a invité à entrer. Nous avons discuté de l'enquête, mais, le sergent m'a avoué n'avoir rien de plus concernant l'affaire, ni indice ni témoignage permettant de retrouver l'homme masqué, responsable du meurtre des adolescents. Le soldat ne souhaitant pas impliquer un jeune garçon servant de « taupe », pour la sécurité de celui-ci, et n'ayant pas d'hommes capables de faire ce travail-là, car trop âgés, il avait l'air dans l'impasse.
Toutefois, une idée a été évoquée lors de cet entretien, celle de revendiquer les méfaits de l'homme masqué avec un complice se chargeant de « jouer le rôle » de cet inconnu. Le but étant de piquer l'égo du mécréant et de le pousser à se dévoiler. Le sous-officier a trouvé cela intéressant et a décidé de creuser l'idée avant de l'essayer. Il a été convenu qu'un plan allait être établi et qu'il serait transmis aux dirigeants de Marchebruine, sous peu.
L'entrevue s'est achevée sur ce point, et j'ai quitté la garnison afin de retrouver Daniel, puis, nous sommes rentrés.
O. Hanton.
| |
|
