[Daniel Varenne] Lettre à Marchebruine

Messages : 88 Date d'inscription : 11/10/2020

Cette lettre est trouvable dans le dortoir de Marchebruine, mise en évidence. Son écrivain, à l'identité évidente, n'a pas pris la peine de signer, et l'écriture est rapide. Quelques tâches sont à déplorer sur les rares pans de tissu vierges. Mais ce ne sont pas des larmes, juste des tâches de la bière qu'il buvait en écrivant ça. La chope est basardée à coté.

Citation :: Salut, tout le monde. Si vous lisez ces lignes, c'est que je suis parti pour quelques heures. Voir, quelques jours. Vous m'excuserez l'écriture passable, griffonnée à la va-vite. J'étais assez pressé en les grattant.

Pour commencer, je vous dois des excuses. Pour hier soir, surtout, parce que ma réaction n'a pas été celle que j'aurai voulu vous montrer. Si j'étais en colère, c'est parce qu'en vous voyant arriver, j'ai eu peur que vous mourriez vous aussi. Et... Ce n'est pas une idée que je tolèrerai. Ces excuses sont particulièrement dirigées vers Leytha et Willen, qui ont dû faire avec l'amertume de mes commentaires : vous ne devriez jamais avoir à regretter ou être punis d'avoir voulu vous battre pour autrui. Vous êtes tous, et même toi Jared, des gars d'exception, et ça me fait plaisir de me battre avec vous. Et ne grincez pas des dents parce que cette lettre contient un peu d'amour. Malgré les disputes, les colères et les conflits, nous sommes et resteront une famille.

Mais c'est aussi parce que vous êtes ma famille que, cette fois-ci, je me dois de vous laisser derrière. Ma colère était aussi dûe à ça : en vous voyant revenir, j'ai aussi compris que vous risqueriez de ne pas respecter ces voeux lorsque je viendrais à les prononcer. Cependant, cette fois, je vous en conjure : écoutez moi. Ne cherchez pas à me suivre ou à me retrouver. Je vous reviendrais. Vous devez savoir quelque chose, avant. Depuis la création de la guilde, il y a un mal qui rôde. En ennemi séculaire, qui se plaît à nous manipuler à sa guise, sans qu'on ne puisse voir les fils qui jouent avec nos décisions, nos actions. Ce mal, c'est Rivesonge et sa geste. Un groupe aux influences tentaculaires, bien trop puissant pour que vous ou moi puissions rêver de les mettre à terre l'heure qu'il est. Aussi dur que ça puisse être à avaler, nous sommes trop faibles.
Peut être avez-vous un peu lu les rapports de nos premières batailles. La campagne du Grand Dévoreur était causée par l'un des agents de cette geste. Et notre voyage en Uldum avait, lui aussi, été sous cette influence. Ils sont, au fond, ce pourquoi cette guilde a été créée à l'origine : pour rassembler une famille prête à se battre contre cet ennemi qui ne reculerait devant rien pour satisfaire ses idéaux grotesques et démiurges.
J'entends d'ici le commentaire de Jared. "Qu'il est con". Comme si la décision de vous laisser derrière avait été facile. Mais elle était inévitable. L'un des agents de cette geste, Vega, - que j'ai pu affronter par le passé -, est revenue. Cette bataille m'avait été annoncée bien avant que je ne rencontre la majorité d'entre vous. Et, au cas où je venais accompagné, ou refusait cette rencontre, vous auriez tous été égorgés dans votre sommeil. Si vous doutez de la véracité de cette menace, dites-vous simplement qu'elle manie les ombres. Et est potentiellement plus forte que moi.

Alors, en attendant que je revienne, faites quelque chose pour moi. Combattez. Progressez. Vainquez. Marchebruine est un groupe, et son essence ne réside pas dans la présence ou l'absence de son "chef" : elle est dans sa mentalité, ses aspirations. Le bien commun, n'est-ce pas ? Protégez ce village. Et, à mon retour, ensemble, on ira foutre une raclée à cette malédiction avant de rentrer à la maison. Je répondrais à toutes vos questions à mon retour. Je vais juste écrire un petit mot à chacun d'entre vous, mes enfants. Car, si au bout d'une semaine, je ne suis pas revenu, considérez moi comme tombé. Voyez le coté positif : si ça vient à arriver, c'est probable que Rivesonge et ses séides vous abandonnent. Hé, après tout c'est moi le plus puissant ici.

Je ne prends pas la peine de vous dire quoi faire si je meurs. Elisez votre nouveau maître de guilde, et gardez foi. Mes affaires... Je n'en parle pas, il paraît que ça porte malheur de dresser son testament avant un combat crucial.

Ah, et, lisez que votre partie. Si vous lisez le reste, ça va me gêner après. Et je le saurai avec votre regard. À bientôt, Marchebruine.

Les mots suivants sont des petits bouts de papiers portants un nom spécifique dessus, pliés et collés à la lettre par des petites punaises.

Jared :

Spoiler:

Leytha :

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Willen :

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Halfjar :

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Kriss :

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Valten :

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Daniel est parti à une heure inconnue, après l'écriture de ces lignes. Sans pouvoir être aperçu. Comme l'ombre d'où il tire ses pouvoirs. Il n'a pris que son équipement de combat, et ses affaires restent derrière.

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